Protesters seen from the back at Bill 60 rally. In the foreground, one is holding a sign that reads: X bill 60

News Release – Communiqué de presse

(Le français suit.)

FOR IMMEDIATE RELEASE

16 November 2025

Coalition of community groups rallied Thursday at City Hall to oppose the Bill 60 provision on bike lanes

OTTAWA – A coalition of community advocacy organizations gathered outside of City Hall on November 13 to oppose Bill 60, Fighting Delays, Building Faster Act, 2025, notably Part XII.1, Section 195.3 (1) that forbids cities from building new bike lanes that would take away a lane of motorized traffic.

Organizers of the rally, who represent organizations focused on cycling, safety, cities for children, city planning, governance, democratic accountability, environmental issues and more have criticized the provision as a reckless power grab from city councils, a ploy that bypasses local knowledge and expertise and will put people at increased risk of injury and death. They were joined by Joel Harden, former MPP for Ottawa Centre, city council members Ariel Troster, Theresa Kavanagh and Jeff Leiper, and Christina Bouchard who teaches governance at the University of Ottawa.

“Bill 60 is problematic in many ways, says Florence Lehmann, board member of Bike Ottawa, starting with the democratic process. The Ontario government is completely bypassing public committee hearings. No hearings, no record of dissenting voices or local experts at Queen’s Park, right? The provision as worded handcuffs our city councillors, our democratically elected representatives, and puts them at the whim of a government that ignores research and data and wants to make decisions without any explanation.”

“With this bill, they want to continue to have our roads be dominated by cars and to allow road violence to continue without letting us fix our streets in the way that we know works”, says Ariel Troster, councillor for Somerset ward.

Joel Harden, former MPP for Ottawa Centre, regrets that the provincial government is weaponizing traffic and congestion. Behind statistics are people whose lives have been changed forever, he added. “Why are we dividing people?” he asked.

 “Cities are not static. Cities are changing, they’re evolving. That’s what we want from our development. And as more people move into an area, the idea that the roads can stay the same as they’ve been 50 years ago just isn’t in touch with reality. Furthermore the language proposed in Bill 60 is imprecise. It is problematic for the Province to advance language that fails to take local contexts into account, when you’re doing something as important as road safety ” said Christina Bouchard, who teaches governance at the University of Ottawa. 

”Some of us just want to get safely to work, or school, or the grocery store or the doctor, on the travel mode we like, or we can afford, or that fits in our home. Others of us just want our city to work, to be able to breathe clean air,” says William van Geest, executive director of Ecology Ottawa. “There’s room for only so many cars. Some folks need to drive; the best way to make space for them is by letting others take efficient modes.” In Ottawa, “emissions from transportation are now our main source of emissions,” he added, “and now City staff project we’ll also miss the modal shift targets that Council committed to.”

This bill “erases the city’s ability to build safer cycling and walking routes. That means no bike lanes on Gladstone for the kids at Connaught, no sidewalks to Manor Park School. In Ottawa, where 50% of car trips are under 5km, it will offer no option but to drive, adding to congestion. We will bake in habits of kids needing a ride from Mom or Dad, said Chris Hircock from School Streets Ottawa.

Étienne Lefebvre, board member of Strong Towns Ottawa said that “a productive city is one that’s adaptative and flexible. Bill 60 is the opposite of that. It locks our city into a 20th-century model of car dependency. It handcuffs our local leaders and ignores local knowledge.” 

The coalition is asking the Ontario government to retract Part XII.1, Section 195.3 (1) of the bill, to respect municipalities’ jurisdiction and to commit to evidence-based, people-first decisions, as Mr. van Geest aptly put it.

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For media inquiries:

Florence Lehmann

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POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

16 novembre 2025

Des organismes citoyens manifestent jeudi 13 novembre contre la disposition sur les pistes cyclables (projet de loi 60)

OTTAWA – Une coalition citoyenne s’est réunie jeudi 13 novembre, à l’Hôtel de ville, pour exprimer son opposition au projet de loi 60, Loi de 2025 visant à lutter contre les retards et à construire plus rapidement, en particulier la partie XII.1, paragraphe 195.3 (1) qui interdit aux municipalités de construire des bandes cyclables aux dépens de voies pour les automobilistes.

Les organisateurs du rassemblement, qui représentent des organismes militant notamment pour le vélo, la sécurité, les villes pour les enfants, l’urbanisme, la gouvernance, la responsabilité démocratique, les questions environnementales et bien d’autres encore, voient dans cette disposition une façon d’enlever leurs pouvoirs aux conseils municipaux. Un stratagème qui fait fi des connaissances et de l’expertise locale des villes et qui expose les gens à des risques accrus de blessures et de décès. Se sont joints à eux Joel Harden, ancien député provincial d’Ottawa Centre, les conseillers municipaux Ariel Troster, Theresa Kavanagh et Jeff Leiper, et Christina Bouchard qui enseigne la gouvernance à l’Université d’Ottawa.

« Ce projet de loi pose problème à bien des égards, de dire Florence Lehmann, membre du conseil d’administration de Bike Ottawa, à commencer par le processus démocratique. Le gouvernement de l’Ontario évite complètement les audiences publiques en comité. Il n’y a donc aucune trace de témoignages d’experts et de voix opposées au projet de loi, à Queen’s Park. La disposition, telle qu’elle est libellée, menotte nos conseillers municipaux, nos représentants démocratiquement élus, et les met à la merci d’un gouvernement qui ignore la recherche et les données et veut prendre des décisions sans avoir à s’expliquer. »

« Avec ce projet de loi, ils veulent que nos rues continuent d’être dominées par les voitures et le danger pour nos résidents. Ils ne veulent pas nous laisser faire ce que nous savons faire », affirme Ariel Troster, conseillère du quartier Somerset.

Joel Harden, ancien député provincial d’Ottawa-Centre, regrette que le gouvernement provincial se serve de la circulation et de la congestion comme prétexte. Derrière les statistiques se cachent des personnes dont la vie a été changée à jamais, a-t-il ajouté. « Pourquoi divisons-nous les gens? »

« Une ville n’est pas figée dans le temps. Elle évolue. Son développement aussi. Avec la croissance de la population, l’idée que les routes peuvent rester les mêmes qu’il y a 50 ans n’est tout simplement pas en phase avec la réalité. De plus, le libellé proposé dans le projet de loi 60 est imprécis. Il est problématique que la province ne tienne pas compte des contextes locaux pour quelque chose d’aussi important que la sécurité routière », de déclarer Christina Bouchard, qui enseigne la gouvernance à l’Université d’Ottawa.

« On veut tout simplement se rendre en toute sécurité au travail, à l’école, à l’épicerie ou chez le médecin, en utilisant le mode de transport qu’on aime, qu’on peut se permettre, ou qui convient selon l’endroit où on habite. On veut que notre ville fonctionne, pouvoir respirer de l’air pur, déclare William van Geest, directeur général d’Écologie Ottawa. On n’a pas de place pour un nombre limité de voitures. Certains doivent prendre leur voiture; on le comprend. La meilleure façon de leur faire de la place est de favoriser l’adoption de modes de transport efficaces. À Ottawa, « les émissions provenant des transports sont maintenant notre principale source d’émissions, d’ajouter M. van Geest, et maintenant le personnel de la ville prévoit que le conseil municipal manquera les cibles qu’il s’est engagé à respecter en matière de répartition modale des transports. »

Ce projet de loi « empêche la ville d’offrir des pistes cyclables et des trajets sécuritaires aux piétons. Cela veut dire qu’il n’y aura pas de voies cyclables sur Gladstone pour les enfants de l’école Connaught, pas de trottoirs pour aller à l’école Manor Park. À Ottawa, où 50 % des déplacements en voiture sont de moins de 5 km, il n’y aura pas d’autre choix que de conduire, ce qui aggravera la congestion. Nous allons donner à nos enfants l’habitude de se faire conduire par maman ou papa », de déclarer Chris Hircock, de School Streets Ottawa.

Étienne Lefebvre, membre du conseil d’administration de Strong Towns Ottawa, a déclaré qu’« une ville productive est une ville qui sait s’adapter. Le projet de loi 60 va à l’encontre de cela. Il enferme notre ville dans un modèle du XXe siècle fondé sur la dépendance automobile. Il menotte nos dirigeants locaux et ignore les connaissances locales. »

La coalition demande au gouvernement de l’Ontario de retirer le paragraphe 195.3 (1) de la partie XII.1 du projet de loi, « de respecter les compétences des municipalités et de s’engager à prendre des décisions fondées sur des données probantes et axées sur les gens », comme l’a si bien dit M. van Geest.

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